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Sous-oeuvre
Qui appelle-t-on précisément "travaux de sous-œuvre"? Quelles sont leurs spécificités et comment sont-ils organisés ? Qui en est responsable ? Nous détaillerons cela ici.
Sommaire
Quelle est la définition du sous oeuvre ? En quoi consiste les travaux du sous oeuvre ?
On parle de travaux de sous-œuvre, ou de reprise en sous-œuvre, pour évoquer les travaux nécessaires pour renforcer, maintenir ou soutenir les fondations existantes d’un bâtiment. En effet, ce processus est accompli par différentes techniques de reprise que nous citons juste ci-dessous.
Ainsi, ces travaux sont parfois jugés nécessaires lorsqu’un bâtiment a été déstabilisé par un mouvement de terrain ou des intempéries. Ainsi, les travaux de sous-œuvre vont permettre de consolider les fondations pour sécuriser le bâtiment.
Quand faire une étude sous-oeuvre ?
L’étude de sous-œuvre est une phase très importante d’un projet. Elle n’est pas obligatoire mais peut intervenir sur des projets très variés pour lesquels il faudra s’assurer de la solidité du sol ou des fondations préexistantes. On parlera de reprise en sous-œuvre. En effet, ce sera par exemple le cas pour :
- La construction d’un nouveau bâtiment mitoyen à une construction existante
- La réhabilitation ou la rénovation d’un ancien bâtiment où ayant subi des intempéries
- L’aménagement de sous-sol ou de structure annexe (parking, ascenseur…)
- L’aménagement d’un bâtiment existant qui inclut la mise en œuvre de nouveaux matériaux lourds
Qui est en charge de l’étude du sous oeuvre ?
La conception de solutions techniques pour le sous-œuvre est une phase très technique et hautement importante qui nécessite de passer par une phase d’étude de sol. Cette étude de sol est indispensable à effectuer. Un bureau d’études géotechniques prendra en charge la réalisation de cette étude. En effet, le rôle de l’ingénieur en bureau d’études géotechniques, ou géotechnicien, sera de concevoir des préconisations techniques adaptés au projet. Son rôle va être notamment de
- Réaliser des étude ainsi que des coupes de terrain pour analyser la résistance du sous-sol
- Analyser la répartition de charge
- Etablir une note de calcul pour déterminer la capacité portante du terrain d’assise
- Définir un diagnostic et des solutions techniques à mettre en œuvre
Enfin, il pourra travailler en collaboration avec un ingénieur béton pour travailler sur le matériau le plus résistant.
Quelles sont les différentes techniques de reprise en sous-œuvre ?
Il existe de nombreuses solutions techniques de sous-œuvre qui permettront de consolider une construction. Ce sera à l’expert de votre projet de sélectionner celle qui sera la plus adaptée au projet. Voici quelques techniques de reprises de sous-œuvre :
La géomembrane
La technique de la géomembrane va permettre de créer une membrane étanche qui isolera les fondations des problèmes et variations hydrométriques c’est à dire de teneur en eau, liée à la pluie ou à la sécheresse. Cette installation va protéger les fondations en limitant les infiltrations et les évaporations.
Le jet grouting
Cette technique de reprise de sous-œuvre consiste à réaliser des colonnes ou demi colonnes par injection sous haute pression un jet à base de ciment, ou autre matériau auto durcissant sur un terrain meuble (sable, argile…) afin de consolider la construction.
Les micropieux
C’est une technique plutôt commune lors de la reprise de sous-œuvre. L’installation de micropieux va permettre de créer, via des micropieux donc, des fondations plus profondes que celles existantes. Ceux-ci vont venir traverser les fondations existantes dans différentes directions en créant ainsi une base plus solide à la construction.
Les parois moulées
Cette technique de reprise de sous-œuvre consiste à réaliser des colonnes ou demi colonnes par injection sous haute pression un jet à base de ciment, ou autre matériau auto durcissant sur un terrain meuble (sable, argile…) afin de consolider la construction.
Les pieux foncés par vérins
Cette technique permet de consolider les ouvrages les plus fragiles sur des parcelles les plus exiguës. Elle consiste à enfoncer des pieux, par passes successives, grâce à un vérin hydraulique pour prendre appui sous la fondation à stabiliser.
Les pieux forés encadrant un mur
Les pieux forés sont installés par passe successive, jusqu’à la profondeur nécessaire pour consolider le bâti, de part et d’autre d’un mur. Ainsi, les charges de la construction sont réparties sur ces pieux forés et non sur le mur. Il existe plusieurs techniques de mise en œuvre de pieux forés qui nécessitent des outils variés : carottier, bucket ou tarière.
Les puits blindés
Cette technique consiste à creuser un puits puis à la bétonner sous les fondations afin de les stabiliser.
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